Extraordinaire aliment plein de saveurs, nous utilisons souvent l’ail pour ses qualités gustatives, oubliant presque ses vertus médicinales. Mine d’oligo-éléments, de vitamines, mais aussi de composés soufrés et d’agents pré-biotiques, il a autant sa place dans notre cuisine qu’au milieu de nos médicaments !
On préfèrera le consommer cru pour conserver tous ses bienfaits thérapeutiques. Si vous le préférez cuit, notez que vous devrez en consommer une plus grande quantité.
L’ail, antibiotique naturel
L’ail contient de l’allicine, puissant anti-microbien, de la vitamine C, de l’iode, du magnésium et du soufre, qui sont d’autres anti-infectieux. Des études ont démontré que les composés de l’Ail peuvent venir à bout de 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries, dont l’hélicobacter pylori, responsable de l’ulcère de l’estomac, le staphylocoque doré ainsi que le pneumocoque responsable de la pneumonie.
L’ail, facilitateur de digestion
Excellent antiseptique qui entretient la flore intestinale, l’ail facilite la digestion et la sécrétion de bile. L’ail contient de la vitamine B1 qui participe à la fabrication d’enzymes alliées de la digestion. Il contient également du chlore qui renforce l’activité de l’estomac dans la destruction chimique des aliments. Ses effets ansiseptiques permettent aussi de prévenir la fameuse gastro-entérite en détruisant les bactéries intestinales.
Veillez à bien enlever le germe qui peut être indigeste pour certains.
L’ail, meilleur ennemi des vers
Il s’avère être un puissant vermifuge reconnu depuis des siècles pour son efficacité anti-parasitaire ! C’est sa teneur en allicine et la présence de soufre qui permettent son action anti-parasitaire. Il est à consommer par voie orale et en application sur la peau du ventre, vous pouvez préparer en baume avec deux gousses d’ail mélangées à une petite quantité d’huile d’olive.
L’ail, contre les refroidissements
Selon une étude anglaise publiée en 2011, l’ail prévient et traite les infections des voies respiratoires. Les personnes ayant pris une capsule d’allicine, la molécule de l’ail, pendant 12 semaines ont été moins infectés par le virus du rhume que le groupe placebo. Et pour ceux qui ont été enrhumés, les symptômes se sont résorbés trois fois plus rapidement ! En fait, lorsque l’on consomme de l’ail, l’allicine passe dans le sang et détruit les virus et les bactéries. Une partie de cette allicine est rejetée par la respiration, éliminant les virus et bactéries croisés dans l’arbre respiratoire.
Souvenez-vous ! « Qui a de l’ail dans son jardin n’a pas besoin de médecin « Proverbe Français
Anne Claire MERET
NATUROPATHE
www.anneclairemeret.com
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