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RIO+20

Passons…

Comme le temps passe…

 

Vingt ans ce n’est pas rien. Il s’en est passé des choses et il s’en est dit… Après quoi tous ceux qui se démènent sincèrement pour l’environnement avaient des raisons de regarder l’horizon 2012 avec sérénité. Aujourd’hui pour eux, la déception est amère.

 

Mais ce qu’ils doivent comprendre c’est qu’ils ne sont plus tout seuls. L’espoir n’est plus devant eux, il est parmi eux. Une nouvelle force est apparue qui a pour nom « la société civile ». C’est en tous cas ce qui ressort de toutes les déclarations.

 

PAVILLON FRANCE

 

Créé à l’initiative du Comité 21, le Club France Rio+20 qui a pour objectif de favoriser la mobilisation, la contribution et le rayonnement de tous les acteurs du développement durable issus de la société civile, regroupe entreprises, associations, ONG, collectivités territoriales, organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche, regroupe actuellement plus d’une soixantaine de membres à découvrir sur http://www.rioplus20france.org/

 

Selon Le Club France RIO +20 et le Pavillon de la France qui ont accueilli le Président de la République François Hollande et ses ministres le 22 juin dernier, on a quelques raisons d’espérer ( rôle nouveau, reconnu et clairement renforcé de la société civile dans la gouvernance mondiale; reconnaissance de l’économie verte et équitable comme programme de travail de la communauté internationale; objectifs du développement durable clairement affirmés avec des indicateurs qui restent à construire.).

 

« C’est aux acteurs de la société civile au coté des gouvernements de passer d’un programme de travail à un réel plan d’action pour les 5 années à venir », reposant sur une dynamique partenariale entre l’ensemble des acteurs de terrain,la définition et la mise en place d’indicateurs articulés par rapport aux objectifs, la reconnaissance de la culture et de la science comme des leviers essentiels du développement durable…

 

GREEN CROSS

 

Une rencontre manquée, selon le Président de Green Cross Alexander Likhotal, pour qui le document qui en résulte ne propose rien de concret, même s’il a lui aussi noté l’énorme mobilisation de la société civile. Fondée par Mikhail Gorbachev à l’issue du premier « Rio » en 1992, Green Cross International croyait pouvoir compter sur la mobilisation des leaders politiques et espérait une feuille de route en vue d’un vrai changement. Le Président de Green Brésil, Celso Claro de Oliveira a déclaré pour sa part que Rio+20 avait caché ces piètres résultats derrière la grosse feuille de l’économie verte, un secteur qui ne veut plus rien dire si on perd de vue l’objectif majeur (la protection de l’environnement) et s’il ne vient pas au secours des plus pauvres et des populations directement menacées par le changement climatique. Dévoyé, le projet d’économie verte peut alors devenir « une nouvelle forme de colonialisme imposée par les pays riches à ceux du sud », a déclaré, jeudi 21 juin, le président bolivien Evo Morales.

 

LE WWF

 

Là encore, une impression de rendez-vous raté.

 

Le WWF attend de la nouvelle ministre, Delphine Batho « qu’elle mette son dynamisme et sa force de conviction au service d’une politique environnementale ambitieuse et exemplaire. ». Avant la conférence environnementale promise par le chef de l’Etat pour septembre 2012, il y a beaucoup de questions à régler : forages off-shore au large de la Guyane et en Méditerranée, exploration et exploitation pétrolières au sein et aux abords du Parc des Virunga (République Démocratie du Congo) et dans tout autres sites classés patrimoine mondial de l’Unesco, Politique Commune des Pêches etc.

 

Dans leur communiqué daté du 25 juin 2012, Gilles Boeuf, Président du Muséum national d’Histoire naturelle et Jean-Patrick Le Duc, Délégué aux relations internationales du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris 5e) constatent eux aussi que le bilan de Rio+20 n’est pas très glorieux, remarquent qu’ « aucun des thèmes majeurs n’a fait l’objet de propositions ambitieuses ni même adaptées », aussi bien dans les domaines de l’énergie, que de la sécurité alimentaire, des océans ou de la biodiversité (la grande oubliée). La seule avancée notable concernerait le tourisme durable « L’apparition de cette problématique dans le cadre des problèmes mondiaux du développement durable est un fait nouveau qu’il convient de souligner. Sa mention devrait permettre l’émergence d’une réflexion plus poussée dans ce domaine. ».

 

CONCLUSION

Pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, le document final est « un très bon document, une vision sur laquelle nous pourrons bâtir nos rêves ». A l’instar du Rédempteur qui veille sur Rio, il nous faudra donc apprendre à marcher sur l’eau et sur les nuages.

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