Beauté

  • JEANNE M
  • JEANNE M
  • JEANNE M

JEANNE M

PIONNIERE DE LA COSMETIQUE SEXYGÉNAIRE

Nous voulions connaître un peu plus, la créatrice de cette marque .. Emmanuelle Taulet….

 

Bonjour EMMANUELLE…

 

Avant de créer JEANNE M, que faisiez-vous? Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous et votre parcours ?

Bonjour. J’ai eu plusieurs vies. Une chez LVMH pour Louis Vuitton et ensuite Fendi, marque pour laquelle j’ai aidé à développer les magasins sur le territoire anglais. Je suis ensuite rentrée à La Rochelle, par amour et fait mon métier autrement auprès d’agences de communication et de conseil.

 

Pourquoi cette passion pour LA ROCHELLE ?

Quand j’y pense, je me dis que c’est naturel. Que j’ai vécu les grands périodes de ma vie ici. Enfant, pendant les vacances auprès de ma grand-mère, période pendant laquelle on forge les souvenirs. J’y ai été ensuite étudiante, un vrai choix, le début d’un envol loin du cocon familiale et de Paris. Et enfin c’est ici que j’ai été maman. La Rochelle est mon port d’attache, les bases, les racines. Mais j’ai une soif de voyages, de nouveaux espaces, de nouvelles aventures. J’ai aussi su très tôt que je ne pourrais pas rester longtemps loin de la mer.

 

Comment l’envie de créer Jeanne M est venue ? Pourquoi ‘’des soins sexygénaires’’ ?

On ne se réveille pas un matin avec une envie ou une idée. Je pense qu’on met ses capteurs en marche. Ils devaient bien fonctionner le jour où ma grand-mère a eu cette fameuse phrase « C’est tout de même assez bizarre de vendre des produits antirides à des gens déjà ridés ».

L’aventure était en route, elle a muri de longs mois. Jusqu’à une évidence, l’envie d’un produit pour les femmes de plus de 50 ans répondant à leurs problématiques de peau mais avec un discours vrai. Pour cela, il fallait apprendre à les connaître, les comprendre, étudier leur parcours cosmétique depuis leurs 20 ans et savoir au fond de quoi elles avaient envie. Au fond, ce n’est pas mon envie mais la leur, je suis seulement celle qui l’a dessinée.

 

Pourquoi avoir choisi le nom ‘’JEANNE M’’ ?

Ma grand-mère s’appelle Jeanne Mongendre, elle est la femme de ma vie. C’est elle qui a forgé la femme que je suis. Mes souvenirs d’enfance, ses conseils lorsque je suis devenue maman. Les histoires qu’elle raconte aujourd’hui encore à ma fille malgré leurs 85 ans d’écart. Le nom s’est donc imposé de lui-même.

 

Comment avez vous procédé pour élaborer la gamme ? Quels en sont les actifs phares ?

Je travaille avec un laboratoire et là encore, c’est une histoire de relation humaine, « un couple » qui n’en est pas un. Un directeur de laboratoire « Geo trouve tout » qui m‘a conseillée dans mon aventure et Sophie la laborantine. Je suis arrivée avec mon idée, et ensuite mon cahier des charges pour chacun des soins. Un cahier des charges rédigé après une étude de marché auprès de 160 femmes, laquelle m’avait confirmé l’idée d’une « nouvelle marque Sexygénaires ». Ce sont ces femmes qui l’ont dessinée, qui ont choisi avec moi le parfum, la texture, les bénéfices, quels soins et pourquoi. Au final je ne créais pas pour les distributeurs mais pour elles.

 

Pourquoi l’hélix aspera saliva (bave d’escargot) a-t-il tant d’attraits pour vous ? Quels sont ses secrets de beauté ?

Tout d’abord parce que beaucoup de femmes nous l’avaient cité dans l’étude ce qui a éveillé notre curiosité. Pourquoi, comment ? Nous nous sommes donc penchés sur ses vertus et en quoi il pouvait nous être utile. Ses principaux composants sont l’allantoine, l’élastine, le collagène naturel, et l’acide glycolique, tout ce qui pouvait nous aider à formuler pour des peaux qui en manquaient et en avaient besoin. Le procédé de fabrication est innovant, il nous permet d’additionner l’helix aspersa saliva dans sa forme primaire, à savoir aqueuse. Quand on sait qu’un soin est en général composé de 60 % d’eau et 40 % d’actifs, nous avons réussi à diminuer le pourcentage d’eau pour y mettre 10 % d’helix tout en gardant 40 % d’actifs naturels : karité, tournesol, salicorne. Cela nous a pris des mois, mais nous y sommes arrivés.

 

Comptez vous étoffer cette gamme ?

Oui bien sûr, si les ventes nous le permettent. Mais les idées et envies sont là. Tout d’abord une ligne pour les instituts. Aujourd’hui, seulement 5 % des femmes de + 50ans font des soins en institut de beauté. Nous avons fait une étude auprès de femmes avec un nouvel outil « le wi quali » donc via internet. Derrière leur ordinateur loin des regards on peut dire qu’elles se sont lâchées. Je sais tout aujourd’hui des soins qu’elles voudraient recevoir en cabine et bien loin des machines que nous pouvons leur dessiner pour le moment. Tout est un mélange subtil de savoir faire et de savoir être dès lors que nous rentrons dans un institut.

J’aimerais ensuite étoffer la gamme Helixir et surtout j’ai une envie qui n’est plus un secret : c’est m’attarder sur les hommes. Aujourd’hui, nous avons déjà des clientes qui se plaignent de leurs compagnons, maris qui leur piquent leurs crèmes.

 

Quelle serait l’évolution dont vous rêvez ?

Créer un vrai univers Jeanne M. Bien sûr la peau est différente à + 50 ans, mais nous pourrions aussi parler des cheveux, des ongles et aussi du sujet tabou de l’hygiène intime, qui n’est pas vraiment très sexy pour le moment.

 

 

Quels sont vos projets immédiats ?

Nous venons de déménager nos bureaux dans une petite échoppe dans le quartier historique de Laleu à La Rochelle; il y a 20 ans, personne n’allait dans ce quartier près du port de commerce, on pouvait encore y croiser des filles de joie. A l’étage, il y a l’équipe et en bas j’y ai ouvert le Boudoir, véritable écrin de la marque. Un instant pour les clientes, un lieu rempli d’histoire datant du 17eme siècle. Alvina y vend nos produits et prodigue des protocoles que nous avons dessinés. Pour peut-être un jour en ouvrir un autre. J’adore ce lieu. Entendre la cliente passer le pas de la porte, aller à sa rencontre dialoguer, l’écouter, je crois que le secret est là.

 

Où trouve t-on la marque ‘’JEANNE M’’

Nous avons aujourd’hui une cinquantaine de points de vente, pour la plupart des indépendants qui ont cru en nous et ont bien voulu dans cette guerre du linéaire nous faire un peu de place. Le marché de la cosmétique pourrait se résumer ainsi : 20% de mastodontes ayant 80 % de la distribution, pour 80 % de TPE / PME qui essaient d’avoir un peu de place sur les 20 % restants. Nous travaillons beaucoup sur notre site en ligne.

J’avoue qu’au départ je ne voyais pas comment nous allions fonctionner sur le web. En effet le premier geste pour acheter une crème et de la tester et de la sentir.

Mais comment faire sur le web… ? J’ai décidé de rester proche de mes clientes, c’est avec elles que j’avais dessiné la marque, c’est avec elles que je continuerai de la distribuer.

Avec l’équipe, nous avons mis beaucoup de choses en place pour être plus proches : un live chat, des abonnements, un numéro de téléphone qu’elles peuvent faire quand elles veulent.

Lire la suite

Twitter Facebook Google +

BEMED

Plus d'info

SOLAVIE

Plus d'info

LA GAMME MAQUILLAGE

Plus d'info

JEANNE M

Plus d'info

BODY LIND DE BORLIND

Plus d'info

ARGANDIA

Plus d'info

DICORSICA

Plus d'info

COULEUR CARAMEL

Plus d'info

WORLD WILD MEN

Plus d'info