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BIODIVERSITE FRANCAISE

Le cri d’alarme des gestionnaires d’espaces protégés

Adressé au ministre de l’écologie N. Hulot mais aussi au Président de la république E. Macron et décliné sous forme d’un plan d’urgence, le cri d’alarme invoque la situation catastrophique de la biodiversité.

 

Le Muséum National d’Histoire évoque un phénomène de disparition massive des oiseaux des campagnes françaises.

 

En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en 15 ans.

 

Dans le même temps, l’artificialisation des sols continue malgré toutes les annonces, lois et mesures prises.

 

Le déclin observé correspond, entre autres, à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune, à la flambée des cours du blé, à l’utilisation du nitrate permettant d’avoir du blé surprotéiné et à la généralisation des insecticides neurotoxiques, très persistants, notamment impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général.

 

Encore 55000 ha de terres agricoles et d’espaces naturels perdus en 2016, 590000 en dix ans ! L’équivalent d’un département moyen…

 

Les réponses publiques inefficaces et incohérentes

 

L’Agence française de la Biodiversité voit déjà ses moyens réduits comme ceux des Agences de l’eau, des Parcs nationaux, des Parcs naturels régionaux, des Réserves naturelles, des Conservatoires d’espaces naturels, du Conservatoire du Littoral, des collectivités de Rivages de France

 

Autant de forces déployées, de compétences mobilisables, d’acteurs expérimentés, déjà reconnus dans les territoires.

 

Et pourtant :

 

– Un décret de décembre 2017 autorise les préfets de certains départements à déroger aux normes en matière d’urbanisme et d’environnement

 

– Le projet de loi Elan veut faciliter la création de logement mais cette belle cause se sert de la dérèglementation pour libéraliser encore plus l’urbanisme commercial et accélérer l’artificialisation.

 

– Le Sénat vient d’adopter une proposition de loi relative au développement durable des territoires littoraux. Son objectif : libéraliser l’urbanisme sur le littoral sous couvert d’adaptation aux changements climatiques…

 

Les gestionnaires d’espaces protégés réclament la publication rapide du plan national pour la Biodiversité.

 

Celle-ci doit être déclarée cause nationale avec une véritable stratégie pour l’intégrer à toutes les politiques publiques en matière économique, social, culturelle ou éducative et être dotée de moyens financiers à la hauteur des enjeux.

 

Un plan de communication national doit accompagner cette mobilisation.

 

Enfin, l’agro-écologie doit remplacer progressivement le modèle agricole actuel.

 

L’avenir de notre planète, la vie et la santé de ses habitants en dépendent.

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