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LE VÉGANISME , bien qu’il figure comme une pratique controversée, s’avère être de plus en plus reconnu et sujet à un phénomène de mode grandissant. Quelles en sont les raisons ? Pourquoi se convertir à cette pratique ?

 

Le Véganisme au service de la cause animale

 

Au-delà d’un simple mode d’alimentation, le véganisme est un mode de pensée, une façon de vivre. Être vegan, c’est chercher à exclure toute forme d’exploitation et de maltraitance animale plus ou moins liées à ses actions quotidiennes : par exemple l’achat d’un vêtement qui aurait été fabriqué avec la peau d’un animal, ou bien la consommation de viande ou tout autre produit issu d’un animal; du lait à l’oeuf, en passant par le miel, etc…

 

Le Végan considère l’animal comme un être conscient, qui a aussi et justement droit à des droits, dont l’Homme n’a pas le monopole.

 

L’Homme n’a d’ailleurs pas non plus à avoir le choix de vie ou de mort sur un animal. L’animal a sa liberté et les vegans veulent lui rendre, d’autant plus dans un contexte d’abattage de masse : chaque seconde, 1900 animaux sont délibérément tués par l’Homme pour produire de la viande. Soit 60 milliards d’animaux abattus chaque année, sans compter l’ensemble de la faune marine… (selon la FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).

 

 

Être Végan, c’est aussi lutter pour protéger l’environnement, mis à mal par l’agriculture intensive

 

Sur le plan environnemental, l’agriculture intensive justement destinée à mettre les animaux dans nos assiettes est un fléau pour l’environnement et favorise largement le dérèglement climatique. Cette forme d’agriculture productiviste, en très grande partie consacrée à nourrir les animaux d’élevages (en France, 80 % des céréales cultivées servent à nourrir les animaux), est responsable de la perte en deux petites décennies de presque 10 millions de kilomètres carrés de terres cultivables dans le monde (l’équivalent de la superficie américaine).

 

La raison ? L’agression et l’épuisement des sols (utilisation de pesticides, surproduction, déforestation, pollution etc…).

 

De surcroît, pour produire 1 kg de viande boeuf, il faut 15 500 litres d’eau, et 12 kg de céréales (sans parler du CO2 émis par le transport des aliments : près d’un septième des émissions de gaz à effet de serre mondiales y est lié). En comparaison, produire 1 kg de pommes revient à utiliser 700 litres d’eau, soit 20 fois moins que pour le boeuf…

 

Tout cela donne un ordre d’idée de la pollution et l’énorme gaspillage en eau et en récoltes émis par la production de viande, dont les rendements sont finalement faibles par rapport aux moyens de productions utilisés. Le problème est d’autant plus grand qu’en l’état actuel des choses, nous sommes bien loin de pouvoir assurer une sécurité alimentaire à une population mondiale toujours plus croissante, qui atteindra presque 10 milliards en 2050.

 

Les adeptes du Véganisme l’ont bien compris, et en choisissant leur mode de vie, il décident de ne plus participer à ce système qui détruit notre planète et ne satisfait pas aux enjeux cruciaux de notre siècle.

 

D’après le Foodwatch allemand, le passage d’une alimentation conventionnelle à une alimentation végétalienne permettrait de réduire de 87 % ses émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Plus qu’un simple régime alimentaire, c’est presque une idéologie

 

Passer au véganisme, c’est donc aussi une forme de militantisme contre un système autodestructeur, abusif et corrompu par les diktats du marketing de la grande consommation, un système qui dérange. C’est une forme d’action pour faire bouger les choses, du moins à son échelle.

 

 

 

L’alimentation Végane : stop aux préjugés, zoom sur les restaurants qui ont la cote

 

Ses réfractaires contre argumentent souvent en disant que ce mode de vie n’est pas sain, n’offre pas l’alimentation équilibrée dont on a besoin pour vivre. Faux ! Cette alimentation apporte tous les nutriments nécessaires pour être maintenu en forme, car toute carence, notamment en protéines peut être compensée par de nombreux végétaux, il suffit juste de se créer un régime adapté à ses besoins.

 

D’après l’association américaine de diététique “les alimentations végétariennes bien conçues sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris pendant la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence, ainsi que pour les sportifs.”

 

La cuisine vegane peut même être plus que savoureuse, les restaus vegans se multiplient d’ailleurs pour le plaisir des papilles des convertis (mais pas que !). En voici une mini sélection française, que vous pourrez découvrir, étant vegan ou pas :

– Wild and the moon – dans le marais à Paris (www.wildandthemoon.com): salade, snacks, jus pressés, smoothies, tous les plats et boissons sont 100 % vegans, élaborés avec des produits bio et très frais, un délice !

– Greedy – à Bordeaux (page Facebook) : une excellente adresse cosy et pleine de surprises, où le menu se renouvelle tous les jours, les plats -végétaliens et/ou sans gluten- y sont étudiés, et disponibles à des prix défiant toute concurrence.

– Caju – à Nice (www.cajuvegan.fr) : on y trouve une cuisine créative et originale, entièrement faite maison avec des produits locaux, bios, sans gluten et de saison, à déguster sur place dans un décor agréable ou bien à emporter.

 

 

Pour découvrir plus d’adresses un peu partout en France, rendez-vous sur l’article réalisé par le blog GoEuro : http://www.goeuro.fr/blog/ou-manger-vegan-en-france